Ciné-conférence Explorations dans la chaîne Trans Alaï, 3 février 2024, Forum des images, Paris 1er




5 novembre. Coyhaique


On prend son mal en patience. Demain matin dentiste, puis… départ direction le sud, la petite bourgade de Puerto Bertrand, qui est le point de départ de notre expédition.

Bertrand, c’est le prénom d’un de nos fils, cela porte chance ! Et de surcroît, demain c’est l’anniversaire de Bertrand !

On prend son mal en patience. Demain matin dentiste, puis… départ direction le sud, la petite bourgade de Puerto Bertrand, qui est le point de départ de notre expédition.

Bertrand, c’est le prénom d’un de nos fils, cela porte chance ! Et de surcroît, demain c’est l’anniversaire de Bertrand !

285 kilomètres de route, sur la route Australia, goudronnée de Coyhaique à Villa Cerro Castillo, jusqu’à Puerto Bertrand, via Puerto Tranquilo, village situé sur la rive ouest de Lago general Carrera. Selon les dires, il faut environ sept heures pour ce trajet, ce qui pose quelques questions quant à l’état de la route Australia.

Quoi qu’il en soit, nous devrions traverser des paysages superbes. Le Cerro Castillo, montagne située au nord du village de Villa Cerro Castillo. Le lago General Carrera, lac qui se prolonge en Argentine, avec le nom de lago Buenos Aires, qui forme le deuxième plus grand lac d’Amérique du Sud, après le lac Titicaca, situé, lui aussi, à cheval sur deux pays, le Pérou et la Bolivie. Et certainement beaucoup d’autres. 

Prévisions du 7 au 9 novembre. Nous traverserons, en bateau, le lago Bertrand puis le lago Plomo. Sur la rive ouest de ce dernier, nous devrions retrouver deux chevaux, avec leur gardien, qui transporteront nos sacs durant les deux jours d’approche jusqu’au bord du glacier Nef. Nous marcherons plein ouest, sur une dizaine de kilomètres, au fond d’une vallée le long de la rivière Soler, et nous ferons une halte pour la nuit. Mercredi 8, nous poursuivrons notre marche sur une petite vingtaine de kilomètres jusqu’au bord du glacier. Jeudi 9, nous prévoyons de traverser le glacier, puis de monter jusqu’au champ de glace, voire juste en dessous, afin de se protéger des vents d’ouest en provenance du Pacifique, et d’y implanter notre camp. 

Voilà pour ces prévisions. À voir maintenant ce que l’avenir nous réserve, tout d’abord, demain le rendez-vous, puis les conditions météo, etc.