16 août. Retour à Och

Nous sommes de retour à Och à 11h30. 

Nous sommes en avance de deux jours par rapport au programme prévu. Je consacrerai, durant ces prochains jours, plus de trente heures à la rédaction du carnet d'expédition. Depuis que j'ai créé ce site et les carnets d'expéditions, je fais le maximum pour rédiger ces derniers avant mon arrivée en France.

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En passant par Bichkek pour prendre l'avion pour la France, je retrouverai, avec grand plaisir, Sacha, notre conducteur kirghize de mes expéditions de 2014 et 2019 dans la chaîne Trans AlaÏ. Un excellent conducteur, digne de confiance, débrouillard et de plus sympathique. Nous échangeons souvent par WhatSapp. Je lui avais envoyé une bouteille de champagne, elle avait mis six mois pour arriver à destination !

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L'expédition est désormais terminée. Elle était chargée d’incertitudes, et nous avons traversé un certain nombre d'imprévus, liés à toute aventure de ce type dans ces coins les plus reculés. Je mentionnerai les conditions de sécheresse sur les faces glaciaires des montagnes, conditions provoquées par une isotherme 0° C "exceptionnelle" - comme la qualifiera Yan notre météorologue - à 6500 m d'altitude.

Magré tout, cette expédition a été dense et pu être menée de manière efficace, sans perte de temps, c'est ce que j'aime. Le pan d'une montagne nous est resté ouvert, et nous avons pu réaliser l’ascension d’un sommet.

Le sommet, nous l'avons baptisé, en l’absence d’ascension connue, Le pic Cédric et Sophie. 

L'itinéraire d'ascension, nous l'avons baptisé La voie des 6 fils, belles-filles et petits-enfants.

Pour Gabriel et moi-même, ce fut une neuvième aventure extraordinaire !